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Pour une transition numérique consciente
Si la notion de transition numérique fait ramdam depuis plusieurs années, en France, les PME/PMI et ETI ont eu du mal à emboîter le pas, avec une véritable stratégie attachée à la présence web. Que dire des TPE et auto-entepreneurs. Entrée dans l'ère de la Conscience du 'Soi numérique', au cœur de la transition numérique des entreprises...

Que la transition numérique soit...

Qui, d'entre nous, se déplace encore physiquement, à une simple adresse trouvée sur les pages jaunes, sans avoir cherché des informations sur une entreprise, via son site internet?
En dehors de la boulangerie d'à côté pour les croissants chauds du Dimanche matin, c'est devenu rare.

La transition numérique est capitale pour les entreprises. En particulier au démarrage, comme en phase de développement.

Pour ceux que la question du budget internet effraie, il est tout à fait possible de commencer petit, doucement, pas cher. Ce qui permet aussi d'adopter et d'intégrer le numérique dans votre culture d'entreprise, avec plus de sérénité et de conscience du 'Soi numérique'.

Créer son site: mieux se connaître, créer de nouvelles opportunités

La stratégie numérique se construit en même temps que votre entreprise: par étapes.
Envisagez-la tranquillement autant que possible, mais jamais "plus tard, quand j'aurais les moyens". Démarrez votre site internet lorsque vous lancez votre entreprise, ou au moins dans la foulée.

Un simple site "vitrine", à petit budget, suffit. Vous pourrez toujours le faire évoluer. Le choix d'un site CMS clé-en-main est idéal pour ça, car vous pourrez l'enrichir vous-même. Dès le départ, il peut être générateur d'opportunités. Certitude: votre site web parle de vous H24, 7j/7j. Un commercial haut de gamme, pour pas cher...

Mieux que ça: créer son site impose de formuler.
Donc de prendre du recul sur votre activité, pour l'exprimer face au public.
Cela vous aidera même à prendre conscience d'aspects de votre activité que vous n'avez peut-être pas repérés, créateurs de nouvelles opportunités. Je l'ai constaté plusieurs fois dans les accompagnements que j'ai fait.

Les TPE / PME / ETI françaises en retard?

Parfois dans la précipitation, souvent dans le brouillard, la majorité de ces entreprises françaises ont enfin décidé de raccrocher leur wagon au train du numérique, pourtant lancé sur ses rails depuis le début des années 2000.

Le frein français

Environ 14% des PME et ETI feraient encore l'impasse de cette nécessité. Seulement 52% le feraient avec une véritable stratégie. 82% de celles qui se sont engagées dans le processus le devraient à des initiatives individuelles. (Source: UsineDigitale).

La faute à l'excès de démarches administratives à accomplir dans la gestion quotidienne des entreprises, toujours plus prégnantes?
Pour les dinosaures comme moi, je vous renvoie à la comparaison des feuilles de salaire d'aujourd'hui avec celles des années 80... Ne parlons pas de la bible des Normes à respecter, passée depuis longtemps du simple volume à l'encyclopédie en 50 volumes et éditions à revoir et corriger pour l'an prochain... Sans que pour autant les scandales soient éradiqués.

La faute aussi à l'excès de contraintes légales et fiscales? Ou encore à la concurrence déloyale de pays à TBCMO? Probablement l'influence conjointe de ces facteurs.

Le web dans un contexte de concurrence sauvage

TBCMO? Ah oui, pardon: Trop Bas Coûts de Main d’Œuvre...
Oui, oui, je cède à l'envahissante mode des acronymes.
Les miens restent français cependant: je refuse d'accorder trop de part aux anglicismes certes très branchés, mais qui égarent trop de monde. Surtout trop de ce qui fait tout le talent français. Les talents devrai-je dire.

Revenons à nos moutons. Ou plutôt, notre troupeau numérisé.
Celui où le mouton doit avoir la pleine conscience de son 'Soi numérique", s'il veut se distinguer au mieux. Au moins pouvoir suivre le rythme, pour ne pas être à la traîne.
Car nous le savons tous depuis la nuit des temps, les loups n'attendent que ça: dévorer une bête qui s'est trop isolée.

Survivre et produire: que reste-t-il pour s'adapter?

Dans un tel contexte, depuis trop longtemps, nos entreprises françaises doivent survivre avant même de vivre.
Et produire, en même temps qu'assimiler tous ces freins à leur développement. Que reste-t-il pour la veille?
Peu d'énergie, peu de moyens. Surtout très peu de temps.

Je reste persuadée que le retard du numérique dans le paysage entrepreneurial français est plus une affaire de contraintes et d'empêchements, que de volonté. Postulat certes.

Les grosses entreprises elles, disposant de moyens et ressources plus conséquents, ont créé leur 'Soi numérique' depuis longtemps. Un argument, sinon une preuve, en faveur du postulat avancé.

Prendre conscience du 'Soi numérique'

Le Soi numérique: définition

Pour ceux qui auraient encore du mal à voir la nécessité de prendre conscience de son 'Soi numérique', lisez cet article de l'Usine Numérique.
Il avance la corrélation faite par de récentes études, entre la performance économique des entreprises, leurs perspectives d'embauche, et le fait d'être au moins présentes et visibles virtuellement.

Visibilité et présence numérique: voici ma définition du 'Soi numérique'.

La conscience du 'Soi numérique'

Chez l'individu, le Soi nécessite un travail de développement personnel. Pour s'épanouir en tant qu'homme ou en tant que femme. Pour Être et Vivre en Pleine Conscience, selon l'expression usitée.
Pleine conscience de ses actes, pleine conscience de ses choix. Car derrière, il y a les conséquences. Conséquences pour l'individu, comme pour ceux qui l'entourent. Autres enjeux: le bonheur, le sentiment de réussite, la liberté individuelle, la qualité de vie.

Quel lien avec l'Entreprise?

Il est simple à faire.

Dans un contexte de concurrence rendue d'autant plus sauvage qu'elle est mondialisée, accélérée par la vitesse exponentielle du développement technologique, accélérée par l'appétit toujours plus grand de la finance et des lobbies, il est devenu incontournable d'initier la conversion  numérique de son entreprise le plus tôt possible.
La maîtriser encore plus: c'est ce que j'appelle la 'Conscience du Soi numérique'.

Maîtriser sa conversion numérique ne veut pas dire tout maîtriser. D'abord c'est irréalisable. Ensuite, ce n'est pas utile. Maîtriser sa conversion numérique, c'est avoir fait un certain état des lieux et des possibles, puis choisir le premier pas (ou le prochain) à faire, en sachant où on pose son pied. Avec la chaussure adaptée pour ça.

Partiriez-vous en randonnée sur le mont Ventoux avec vos plus belles chaussures de ville? Certainement pas.

Choisir, construire, projeter dans l'avenir

La conscience du Soi numérique implique le choix des sphères virtuelles dans lesquelles l'entreprise sera présente.
Ceci dépasse la simple décision d'être une entreprise présente dans le nuage du numérique.
Choisir où être présent, mais aussi comment être représenté, avec quels moyens... Tout ceci relève de la stratégie décisionnelle.

Être conscient: stratégie, pertinence, moyens, dépendance

À partir de là, on comprend que mettre en place une stratégie webmarketing devient aussi indispensable qu'exister dans ce monde parallèle que sont internet et les réseaux sociaux. Deux sphères virtuelles bien indépendantes. Qui co-existent. Qui s'individualisent de plus en plus aussi.

Ne perdons pas de vue que l'un des premiers objectifs de FaceBook, annoncé et exprimé depuis longtemps, est de remplacer le net tel que nous le connaissons. C'est-à-dire rendre caduques les sites web propriétaires, et incontournable le réseau qui occupe, en moins de 12 ans depuis sa création en 2004, la 1ère place au rang du nombre d'utilisateurs dans le monde.

Même objectif -inavoué- pour Google qui détient encore le podium pour la course au 1er rang de la "publicité sur le web". On comprend mieux la bataille qui se livre entre les deux, chacun copiant l'autre.

En conclusion: Être virtuel certes, mais Conscient

La bataille est rude.
Entre moteurs de recherche, réseaux sociaux, législation qui peine à suivre, ou qui freine peut-être plus qu'elle ne protège (débat?), États qui tentent de reprendre le contrôle de quelque chose qui leur échappe, jusqu'à la sécurité dans leur territoire...

Qui gagnera? Certainement pas l'utilisateur, si nous leur laissons prendre le monopole, si nous devenons trop Google dépendants, ou trop FaceBook dépendants.

Dans ce qui est un monde parallèle, dématérialisé (hors les infrastructures techniques), en pleine mouvance, qui naît en même temps qu'il se développe et croît, cherche encore ses marques en même temps qu'il les impose, il est nécessaire d'être présent sur le net, de faire naître et grandir l'entité virtuelle de son entreprise.

Le faire en étant conscient de ses choix et orientations, comme des limites à mettre en place, c'est indispensable. Ainsi, le corps astral de votre entreprise entrera dans la sphère du numérique sans frénésie, avec sérénité.